Détecteur MOS
Le CNES et l’ONERA ont développé depuis plusieurs années des détecteurs passifs et actifs d’impacts. Le principe des détecteurs actifs (MOS) est de mesurer la décharge d’une capacité au moment de l’impact d’une microparticule. Cette technique a déjà été utilisée sur LDEF (Long Duration Exposure Facility) par les américains. Elle permet le comptage temps réel des particules (flux) et une estimation par comparaison avec des étalonnages au sol de l’énergie d’impact de ces particules. Tant que l’impact ne génère pas de court-circuit, le détecteur peut être rechargé et continue sa surveillance. Un module est constitué de 4 détecteurs, l’un d’entre eux a volé sur la station spatiale (ISS) dans l’expérience MEDET.

Détecteurs PVDF
L’amélioration des détecteurs passe par la mesure de paramètres plus précis des particules (vitesse, trajectoire, composition chimique, …). Les nouvelles générations de détecteurs seront à plusieurs étages de détection et le CNES et ONERA travaillent sur des films PVDF qui permettent sans alimentation électrique de détecter la traversée d’une particule. Deux films peuvent être associés ou un film PVDF et un MOS.